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INTERVIEW

« L'essentiel est d'arriver à trouver des éléments de conciliation »

Présent au Cros-de-Géorand pour célébrer le Fin Gras du Mézenc, le sénateur de la Haute-Loire, Laurent Duplomb, est revenu en marge de l’événement sur sa proposition de loi : « Lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur ». Ce texte très controversé, qui a suscité plus de 3 500 amendements, a récemment fait l’objet d’une motion de rejet à l’Assemblée nationale.

Par Marine Martin
« L'essentiel est d'arriver à trouver des éléments de conciliation »
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Le sénateur de Haute-Loire, Laurent Duplomb : « les agriculteurs français ne demandent pas de privilèges, seulement d’être traités à égalité avec leurs voisins ».

Quel regard portez-vous sur la motion de rejet adoptée ? Laurent Duplomb : « C’est totalement ubuesque. Ceux qui soutiennent la loi votent pour le rejet, et ceux qui y sont opposés votent pour la maintenir. La réalité, c’est l’obstruction : 3 500 amendements, dont 1 200 de réécriture, rendaient l’examen article par article, impossible. Cette motion de rejet visait à éviter un blocage de plusieurs semaines à l’Assemblée. Elle permet de renvoyer le texte en commission mixte paritaire, où un vrai débat démocratique pourra se tenir entre sept sénateurs et sept députés. (Un débat selon la représentation proportionnelle de chaque assemblée N.D.L.R.). Un compromis y sera peut-être trouvé, puis soumis au vote des deux chambres. » Craigniez-vous une possible dissolution de l'Assemblée nationale, avant le vote de ce texte ? L.D. : « Pas avant le 8 juillet. Mais à l’automne, avec les d&eac...

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